A Sisteron, un mariage heureux : la solution Myral associée au photovoltaïque !
Dans les Alpes du Sud, la SEM Sisteron (Société d’économie mixte) a bénéficié de la solution d’isolation thermique par l’extérieur Myral pour la requalification de sa « Maison de l’entreprise ». Un pari réussi pour ces bureaux entièrement relookés et désormais rebaptisés Evad Affaires. Dans une région aux fortes variations de climat, l’association des panneaux Myral, effets matière et vision, avec des panneaux solaires doit permettre de réguler la température du lieu aussi bien l’hiver que l’été. Rencontre avec le maître d’œuvre et prescripteur du projet, Jean-Michel Elzeard, dirigeant de l’entreprise Ocre…
Lorsque la SEM Sisteron a confié la maîtrise d’œuvre de ce projet de requalification à Jean-Michel Elzeard, le défi était de taille. « C’est un bâtiment d’environ 800 m². L’objectif était de diminuer la consommation énergétique et de requalifier le bâtiment qui s’appelait « Maison de l’entreprise » et qui ressemblait plus à une maison d’habitation avec des colonnes rondes et du carrelage en façade. » Plusieurs solutions ont été envisagées mais c’est très rapidement la solution Myral qui a été choisie.
La SEM de Sisteron avant la rénovation était une maison mal isolée...
Une esthétique cohérente
Le bâtiment est désormais habillé de panneaux Myral effet matière gris et de panneaux effet vision, posés comme de grands miroirs toute hauteur. Le maître d’œuvre a ainsi obtenu le résultat souhaité : un lieu qui ressemble enfin à un bâtiment dédié à des activités professionnelles. « Ce qui m’a paru intéressant avec cette solution, c’était l’aspect métallique que l’on pouvait donner. Avec la double menuiserie et les panneaux M62 posés en vêture sur support maçonné, on a une façade droite et on obtient vraiment un bâtiment requalifié en bureaux. C’est ainsi que la Maison de l’entreprise est devenue Evad Affaires. »
Se protéger du froid… et surtout de la chaleur !
Un mode constructif offrant une température constante hiver, comme été
L’objectif de ce mode constructif, double menuiserie, isolation intérieur et panneaux Myral, était d’atteindre un système très performant sur le plan énergétique. Il fallait viser, malgré les importants écarts de climat de la région, le moins de variations de températures possible à l’intérieur du bâtiment. Avec la « Maison de l’entreprise », le problème le plus important était la chaleur durant l’été. « La façade principale est plein sud et elle accumulait la chaleur du soleil, il n’y avait pas de rafraîchissement pendant la nuit, détaille Jean-Michel Elzeard. Ce que j’ai vendu dès le départ, c’était d’arriver à ne pas mettre de climatisation. C’était un souhait exprimé par les occupants des bureaux. L’été, ils arrivaient facilement à des chaleurs de 28-30 degrés à l’intérieur des locaux, ce qui était assez insupportable ! » En plus de l’isolation Myral, la ventilation a été rénovée pour devenir une VMC double flux thermodynamique qui permettra de compenser aussi la chaleur dégagée par les ordinateurs.
Des panneaux photovoltaïques à la verticale… accrochés aux panneaux Myral
L’originalité du projet vient sans doute aussi beaucoup de la pose en façade de panneaux photovoltaïques : « l’idée est venue de montrer que la SEM Sisteron fait du solaire. Et en plus, c’est en autoconsommation et non en revente d’énergie. » Pour l’autoconsommation, la pose verticale est davantage justifiée : « sur l’année, on produit moins, mais l’hiver on produit plus qu’en toiture et c’est là qu’on a le plus besoin d’énergie. » L’explication est simple : « L’hiver, le soleil est plus bas et les panneaux sont quasiment à la verticale du soleil. »
La singularité de ce projet : les panneaux photovoltaiques posés directement sur les panneaux Myral
Ces panneaux solaires sont directement posés sur les panneaux Myral. « Ils viennent s’accrocher au mur à travers les panneaux Myral. Nous les avons choisis noirs pour s’harmoniser avec le photovoltaïque et pour ne pas voir les interstices. » Cela favorise aussi le rafraîchissement du bâtiment. « Ils prennent les rayonnements du soleil et, grâce à une ventilation placée derrière, permettent à la chaleur de s’évacuer sans irradier sur la façade. » Gros atouts également : « l'aluminium a été choisi pour son grand pouvoir réflecteur : 80 à 90% du spectre visible mais surtout 90 à 98% des infrarouges. Si sa production consomme beaucoup d'énergie, c'est un matériau recyclable et très durable dans le temps. D’autant qu’il est sans entretien et ne craint pas l'humidité, qui est toujours un problème en ITE. »
Le choix de la simplicité
Autre point, le maître d’œuvre souhaitait que la pose soit facile. « Avec le produit Myral, en un seul passage, on pose entièrement l’isolation et le revêtement. Si on avait été dans une ITE classique, il aurait fallu poser la structure, l’isolation, un pare-pluie et enfin un revêtement. Là, l’idée était d’économiser de la main d’œuvre et de perturber le moins possible les bureaux qui étaient toujours en activité pendant que l’on travaillait. » Le chantier a en effet été réalisé en site occupé. Il a duré à peine un mois pour 550 m² de façade. Jean-Michel Elzeard a beaucoup apprécié l’accompagnement dont il a bénéficié. « C’est allé d’autant plus vite que Myral nous a découpé sur-mesure les panneaux usine. Il y a seulement eu de tous petits réajustements sur place réalisés par l’entreprise Esmieu. »
Un résultat plus que satisfaisant
Aujourd’hui, le bâtiment n’a plus rien à voir avec ce qu’il était auparavant… et les retours sont positifs. « La SEM de Sisteron n’a eu que des compliments. Ils sont très satisfaits de la requalification ». Et côté consommation, pari gagné. « En janvier, on a divisé par 2 la facture énergétique pour le chauffage. » En été, c’est aussi un nouveau confort qui est attendu pour les premières chaleurs. Autant de points positifs qui permettent au dirigeant d’Ocre d’apprécier les qualités des produits Myral. « C’est une solution que je réutiliserai ! Je trouve qu’elle s’adapte très bien en rénovation énergétique avec une isolation intérieure déjà existante… »
Projet suivi par Marie-Pierre Brosse