Copropriété Chateaubriand à Dijon : Myral et tous les partenaires réunis pour lancer la rénovation
C’est une première dans le bassin dijonnais. La rénovation thermique et esthétique d’une copropriété, soutenue par les collectivités locales, est sur le point de prendre corps après 10 ans d’efforts. C’est la solution Myral qui a été choisie pour la nouvelle enveloppe de la Résidence Châteaubriand par le maître d’œuvre Gustave et les copropriétaires. Une reconnaissance pour le savoir-faire d’un acteur local particulièrement adapté au marché des copros. La pose du premier panneau isolant s’est déroulée ce vendredi 23 mars.
Un imposant échafaudage entoure déjà l’immeuble qui s’apprête a bénéficié du sérieux lifting. En ce jour où le printemps se fait attendre, une joyeuse effervescence règne au pied du bâtiment. Après près d’une décennie de démarches, les habitants voient enfin se concrétiser un projet qui va grandement améliorer leur quotidien. « C’est un aboutissement et une vraie satisfaction, confirment les membres du conseil syndical qui assistent à l’événement. Même si cela a été un long processus, on réalise aujourd’hui que cela va se faire et on a tous hâte que le chantier soit terminé ! » Ils constatent surtout que la rénovation thermique et esthétique de leur résidence suscite un intérêt qui va bien au-delà des n°80 et 82 du boulevard Pascal à Dijon.
Cérémonie de lancement des travaux de rénovation au pied de la Résidence Chateaubriand à Dijon
Un projet qui doit servir d’exemple
Car au moment de la pose symbolique du premier panneau isolant Myral, les partenaires du projet, François-Xavier Delerce d’AD’équation, Pierre Pribetich, le 1er vice-président de Dijon Métropole, et Jean Forasacco le directeur de Nexity Bourgogne, l’ont dit en coeur : « cette opération doit servir d’exemple. » Un exemple de la patience et de l’opiniâtreté dont les co-propriétaires et leur syndic doivent faire preuve d’abord (l’idée a été lancée dès 2009, mais les travaux ont finalement été adoptés en AG en décembre 2016). Exemple, ensuite, de la façon d’obtenir l’adhésion des habitants (le groupement d’entreprises Gustave leur a proposé un projet global, quasi-fini, du mode constructif, aux produits utilisés, en passant par toutes les sociétés qui interviendront). Et enfin un exemple à suivre pour les pouvoirs publics quelques mois après le lancement par le gouvernement de son Plan de rénovation énergétique des bâtiments et alors que les copros représentent près de 10 millions de logements en France.
De gauche à droite, Jean Forasacco (Nexity Bourgogne), François-Xavier Delerce (AD’équation), Sylvain Bonnot (Myral), Pierre Pribetich (Dijon Métropole)
Au pupitre, Pierre Pribetich a d’ailleurs fait écho à ces objectifs. « Ce projet est une grande première pour le bassin dijonnais qui compte 4 500 copropriétés. Il s’agit d’un enjeu environnemental, mais aussi social avec la maîtrise des consommations de chauffage pour les habitants et un soutien à une filière génératrice d’emplois locaux. Nous encourageons ces initiatives et souhaitons les voir se multiplier ! » Pas simple, car si cet important marché à de vrais besoins énergétiques, il a encore du mal à décoller à cause d’un mode de décision où le consensus est souvent difficile à obtenir.
Myral, le choix de la qualité, de l’accompagnement technique et du local
Pour Myral aussi ce projet de la Résidence Chateaubriand est important et symbolique. « Il nous tient à cœur car, l’usine étant installée à Is-sur-Tille, nous sommes sur notre territoire, éclaire Sylvain Bonnot, le PDG de la société. Et puis il s’agit de la première rénovation de copropriété à laquelle nous sommes associés dès le départ. »
François-Xavier Delerce a choisi la solution Myral
La solution Myral s’est en effet imposée naturellement à François-Xavier Delerce, le maître d’œuvre de la société AD’équation, à la tête du groupement Gustave. « Ce choix répond à une problématique structurelle car il faut recouvrir et isoler les façades sans toucher aux panneaux Glasal amiantés en dessous. Les panneaux Myral posés en vêture sont donc la meilleure solution. Et puis, il y a la qualité. Ce sont des produits industriels fabriqués dans une usine qui ressemble à un laboratoire. Leur mise en œuvre est facile pour les poseurs, ainsi que rapide et propre pour les habitants, ce qui est un gros atout dans la mesure où le chantier va se dérouler sur site occupé. »
Panneaux Myral posés en vêture sur l'ancienne structure amiantée
AD’équation se félicite aussi de l’accompagnement que lui a fourni Myral. « Dès les premières réunions techniques, poursuit François-Xavier Delerce, Julien Bagnard du bureau d’études nous a apporté son expertise du cadre réglementaire et Marie-Pierre Brosse, la chargée d’affaires, nous a aidé à obtenir le rendu que nous souhaitions. » L’objectif était de casser l’effet barre de cet immeuble des années 70. Alors pour les 1 200 m² de façade, le choix s’est porté sur des finitions aux teintes claires sur les parties basses et sur le contraste entre des panneaux effet vision et à l’esthétique joint debout sur les parties hautes, permettant ainsi de redéfinir les volumes.
Projection du projet de rénovation énergétique et esthétique de la résidence avec les panneaux Myral
Rendez-vous pris pour janvier 2019
Un changement de taille attendu par les occupants des 84 logements. « Avec en plus la rénovation des parties communes et le changement des fenêtres, cette opération doit redonner de la valeur à notre patrimoine et de la cohérence entre l’extérieur et l’intérieur car on bénéficie d’appartements anciens agréables avec de grands volumes, expliquent les habitants. Mais surtout, on doit gagner en confort. Car ceux qui ont un appartement traversant disent sentir l’air sur leur nuque lorsque le vent du nord souffle ! » Au moment du buffet post-cérémonie, eux aussi se disent fiers d’avoir approuvé le choix de Myral, « une entreprise de la région, dont il faut valoriser le savoir-faire ! » Ils sont d’ailleurs invités à aller visiter l’usine au mois de mai. Une façon de se projeter sur la fin des travaux prévue pour le début d’année 2019. Date à laquelle tous les acteurs du projet se sont déjà donnés rendez-vous au pied de la Résidence Chateaubriand…