5 500 m² de façades, amiante, BIM : Résidence JJ Rousseau au Mans, un projet d’envergure pour Myral
Les 83 logements collectifs et les 26 maisons individuelles de l’ensemble résidentiel Jean-Jacques Rousseau au Mans (72) ont été au cœur d’un ambitieux projet de rénovation. La mission : rénover thermiquement ces bâtiments avec une contrainte supplémentaire : celle de la pose d’une ITE sur support amianté. Le chantier s’est parfaitement déroulé et est désormais achevé grâce à une parfaite coordination des acteurs : bailleur, maître d’œuvre, entreprise de pose et Myral. Récit…
Les échafaudages ont été retirés à la fin de l’hiver et la satisfaction est générale. Car avec ses 83 logements collectifs et ses 26 maisons individuelles, la Résidence Jean Jacques Rousseau représente un véritable quartier dans la partie sud de la préfecture de la Sarthe. Un ensemble résidentiel qui a, non seulement bénéficié, d’une rénovation thermique de qualité, mais aussi profité d’un véritable lifting.
Myral proposé « dès le départ » du projet
En effet, le cahier des charges du bailleur social Valloire Habitat était clair : réaliser des travaux d’amélioration de la performance énergétique des différents bâtiments afin d’améliorer le confort des habitants et de diminuer les charges liées à la consommation de chauffage. Un projet forcément ambitieux en raison du volume à traiter, c’est-à-dire 2 immeubles en R+3 et une vingtaine de maisons pour un total de 5 500 m² de façades. Mais aussi par ses contraintes, notamment la présence d’amiante. Pour l’isolation, le maître d’œuvre, le cabinet d’architecte C2V, a rapidement opté pour la solution Myral. David Le Naourès, conducteur de travaux au sein de l’agence : « on connaissait ce produit depuis longtemps, on l’avait déjà expérimenté. Cela a donc été notre choix dès le départ de proposer du Myral car il s’adapte très bien à la rénovation de ce type de grand ensemble. »
Les 2 immeubles de cette résidence ont bénéficié d'un sérieux lifting
« 30% de temps gagné à la pose par rapport à un bardage métallique classique ! »
D’abord par ses performances thermiques. « L’idée était de baisser l’étiquette énergétique de ces logements qui datent des années 80. On avait un DPE de D pour les logements individuels et un DPE de C pour les logements collectifs. » Grâce à l’emploi de la solution Myral, l’ensemble résidentiel est passé à un DPE entre B et C selon l’orientation des logements. Pour David Le Naourès, « en terme de performances thermiques, on est au-delà de ce qu’on espérait. Aujourd’hui, les locataires ont un chauffage collectif et le bailleur constate que depuis les travaux, ils n’arrêtent pas de le baisser ! »
Une touche de modernité pour un rendu très réussi
Autre argument, la mise en œuvre rapide. La facilité de pose des panneaux, permet de mener les chantiers sur site occupé dans des délais extrêmement raisonnables. Un atout qui a séduit ISORE BATIMENT. « La pose de la vêture Myral fut très rapide à mettre en œuvre sur cette opération et par conséquent la gêne pour les locataires beaucoup moins importante », détaille le conducteur de travaux de l’entreprise de traitement de l'enveloppe. Et tout s’est très bien passé. » Même constat du côté du cabinet d’architectes. « L’avantage était évidemment la facilité et la rapidité de pose avec un travail très propre. » Le conducteur de travaux ISORE BATIMENT, d’ajouter : « Sur cette opération, nous avons constaté un gain de temps de 30% par rapport à la pose d’un bardage métallique classique en raison, notamment, de l’absence d’ossature à poser. »
Grâce au calepinage précis, la mise en oeuvre aura été rapide
Impressionné par la solution Myral de traitement des façades amiantées
Si l’entreprise ISORE BATIMENT avait déjà mis en œuvre des panneaux Myral, la nouveauté venait du support ayant pour spécificité d’être amianté. « Sur le chantier, nos ouvriers ont pour la première fois utilisé ce système de cloche qui s’est révélé très efficace. » Il s’agit effectivement d’une cloche d’aspiration brevetée qui s’adapte au mode de pose en vêture/vêtage des panneaux M32 et M62. Cette technique permet d’effectuer un percement dans le support contenant de l’amiante sans dispersion des poussières nocives. David Le Naourès, reconnait avoir été impressionné par cette méthode. « Tout a été rapide et très bien géré. On croise très souvent des façades amiantées sur nos chantiers. Cette solution est une bonne alternative au désamiantage surtout si les murs sont un peu détériorés. Dans ce cas, le recouvrement est une bonne solution. »
"Cette solution est une bonne alternative au désamiantage surtout si les murs sont un peu détériorés"
L’autre spécificité du chantier : la gestion en BIM
Si le chantier a été aussi efficace, c’est également grâce à sa gestion en BIM (Building Information Modeling ou Modélisation des données du bâtiment) par l’entreprise ISORE BATIMENT. « On a mis en place un processus qui nous permet de faire du BIM en réhabilitation. On travaille avec un drone qui, avec la photogrammétrie, va faire un relevé de l’existant. Ensuite, on passe à la modélisation du bâtiment », explique Franck Hardy, ingénieur d’affaires chez ISORE BATIMENT. C’est sur cette base modélisée que les techniciens peuvent dessiner les isolations, les bardages, les ossatures. « Cela permet de voir immédiatement les défauts de l’ensemble, de ne pas les découvrir au moment du chantier et de commander sur-mesure nos parements sans aucun risque d’avoir à les recouper sur le chantier. » Avec un relevé précis, les équipes d’ISORE BATIMENT ont moins de découpes. « On a pu donner à Myral la quantité exacte de panneaux souhaités. » Une gestion de projet exemplaire, au cours duquel tous les partenaires ont avancé main dans la main, afin d’offrir un confort réhaussé à tout un quartier !