V. Lesage : « Faire savoir que le logement individuel est notre activité historique ! »
C’est un enjeu crucial dans la lutte contre les passoires thermiques engagée par les pouvoirs publics : donner des solutions aux bailleurs sociaux pour rénover leur parc immobilier. Si les immeubles sont bien évidemment concernés, les résidences locatives de maisons individuelles le sont aussi. Avec leurs performances, leurs finitions, leur rapidité de mise en œuvre, mais aussi leur antériorité sur ce marché, les produits Myral sont très bien adaptés. Le détail avec Valérie Lesage, chargée d’affaires dans le Nord…
Quelles sont les spécificités d’un projet de rénovation énergétique d’ensemble de maisons individuelles ?
Valérie Lesage : Tout d’abord, il s’agit là de projets « individuels groupés », portés par des bailleurs sociaux. La plupart des dossiers sur lesquels nous intervenons sont des rénovations de résidences complètes, c’est-à-dire plusieurs dizaines de maisons qui doivent bénéficier d’une meilleure isolation et d’un lifting esthétique. C’est assez différent du marché du logement collectif où Myral commence à avoir une belle notoriété et où les différents acteurs font confiance à notre produit. Pour le logement individuel, les maîtres d’ouvrage ou maîtres d’œuvre pensent moins à nos solutions alors qu’il s’agit de l’activité historique de notre groupe depuis plus de 30 ans : offrir du confort et des économies aux propriétaires privés de maisons mal-isolées.
Valérie Lesage, Chargée d'affaires Myral
De gros besoins d’isolation pour les quartiers résidentiels des années 70-80
Quelles sont les attentes et les exigences des décideurs sur ces projets ?
Valérie Lesage : Les résidences de logements individuels groupés, dont beaucoup d’entre elles ont été construites dans les années 70-80, ont aujourd’hui de gros besoins en réhabilitation. Selon moi, tout est une question de performance de la solution, de produits adaptés à l’échelle d’un logement individuel, de capacité à produire une surface suffisante et bien sûr de rendu final. Avec nos revêtements de façades Myral, nous cochons toutes les cases.
Et justement, quels sont les atouts de la solution d’ITE Myral dans ces cas ?
Valérie Lesage : Si Myral a élargi sa gamme de finitions à des rendus métalliques pour répondre aux attentes de maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage pour les projets d’immeubles collectifs, les gammes historiques ont été développées pour le logement individuel et répondent aux attentes esthétiques spécifiques à ce type de projet :
- Aspect STRUCTURE, CLIN LISSE, CLIN VEINE BOIS pour un rendu traditionnel,
- Aspect PLISSE ou LISSE ou Joint Debout pour un rendu contemporain, le tout dans des coloris MAT qui permettent de s’affranchir du rendu métallique, tout en conservant les qualités de pérennité de l’aluminium.
Les parements de longueur ou hauteur jusqu’à 14 m permettent de traiter les façades toute hauteur ou largeur sans profil de jonction.
Les techniques de mise en œuvre VETURE ou VETAGE (sans ossature) sont adaptées aux différents supports en maison individuel :
- Maçonnerie parpaing ou monomur,
- Sur-isolation d’enduit mince sur isolant existant,
- COB (Construction à Ossature Bois). Exemples : réhausse Quartier du Polder à GRAVELINES, extension à FAMARS, rénovation et surisolation de maisons à ossature bois.
- Pose en sous-section IV sur support amianté.
Et permettent d’apporter une étanchéité à l’eau des parois supports grâce à son système de rainure-languette breveté, classé Murs type XIV et une isolation performante tout en minimisant les épaisseurs grâce à ses solutions en lambda 0,023 ou 0,022. Les performances requises pour les CEE (Certificat d’Economie d’Energie) R = 3,75 m².K/W sont atteintes avec 85 mm d’épaisseur en parements M32 (R = 1,35 m².K/W) sur un 1er lit d’isolant MYRAL-Therm W22 de 53 mm (R = 2,40 m².K/W).
Une dynamique nationale autour de la rénovation énergétique des logements est en train de s’enclencher. Ressentez-vous que cette question est une préoccupation forte des bailleurs sociaux ?
Valérie Lesage : Oui, la problématique des performances énergétiques concerne évidemment autant le marché du collectif que de celui du logement individuel, et les bailleurs sociaux qui ont des parcs immobiliers souvent importants, prennent conscience de ce mouvement global. On le sent bien. Ils savent que les bâtiments qui ont 40 ou 50 ans, et pour lesquels les normes de construction étaient très différentes, n’intègrent souvent que peu d’isolation. Ce qui fait que l’on a des déperditions d’énergie de l’ordre de 20 à 30% par les murs d’une maison ou d’un appartement. Alors il est important d’apporter des réponses de bon sens. L’ITE est aujourd’hui la méthode d’isolation la plus efficace et permet d’améliorer la thermique des bâtiments, tout en laissant les logements occupés.